Influenceuse…


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Tout le monde n’est pas au Salon de l’agriculture…


Du 1er au 3 mars, c’est le festival BD Bubulle au Café Mama Kin, avec la revue Papiers Nickelés (et Yves Frémion !), de nombreux auteurs aux approches artistiques variées (manga, comics, franco-belge…) ainsi que des performances !

Le programme est à suivre sur le FB des organisateurs Samba et un Mars. En plus des bulles, il sera possible de prendre des ballons au 13 rue de Thionville Paris 19e, proche du Canal de l’Ourcq (métros Crimée ou Ourcq).

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Solidarité?


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Spécial copinage/ « Papiers Nickelés » a fêté ses 20 ans


La « revue de l’image populaire », Papiers Nickelés, a fêté ses 20 ans d’existence, au 100 ECS, rue de Charenton à Paris, devant une très nombreuse assistance, malgré la vague de froid.La « revue de l’image populaire », Papiers Nickelés, a fêté ses 20 ans d’existence, au 100 ECS, rue de Charenton à Paris, devant une très nombreuse assistance, malgré la vague de froid.

Les mini-conférences ont porté sur les envolées dessinées de la robe de Marilyn sur la bouche de métro (par Marc Gauchée), les dessinateurs-camoufleurs en 1914-1918 (par Yves Frémion) et les partitions musicales anthropomorphes (par Philippe Louis-Joseph Dogué). Le récent prix Papiers Nickelés ‒ à Jenny Uglow pour Le livre de Quentin Blake ‒ a été célébré (avec rappel biographique par Stéphane Grobost et une lecture par Nathalie Chateau-Vigneron). La revue publiait à cette occasion un album, l’intégrale des Couvertures de Jean-Pierre de Germaine Bouret (1908-1953), à tirage limité disponible par souscription sur HelloAsso.

Affichant leur soutien aux bouquinistes parisiens menacés par les Jeux Olympiques, des tableaux reproduisaient les dessins réalisés par des dessinateurs du monde entier, qu’on retrouvait sur un diaporama (Céline Dumet, musique de Dominique Cravic), ceci en présence de représentants des bouquinistes. Un livre reprenant ces dessins paraîtra prochainement. De nombreux cadeaux étaient gagnés, grâce à une tombola et un jeu-quizz, on pouvait échanger des publications lors d’un troc, les stands proposaient les 79 numéros de la revue, dont le tout dernier évoque des sujets assez sulfureux. On y proposait aussi les tote-bags et porte-clefs illustrés par les couvertures de la revue. On pouvait aussi y rencontrer de nombreux dessinateurs (cartoonistes, humoristes, bédéastes, affichistes, illustrateurs) et éditeurs.

Papiers Nickelés (66 rue Julien Lacroix 75020 Paris) est diffusée par Makassar. La revue correspond aussi par Instagram ; Facebook et YouTube, où vous pouvez retrouver un bref film sur la soirée.

Vous pouvez vous abonner, adhérer à l’association, commander des numéros ou la collection complète, sur le site papiersnickeles.fr.

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Action, action, action; résultats, résultats, résultats; mecs, mecs, mecs


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Bientôt deux ans…


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Encore des mots toujours des mots, les mêmes mots


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« Ô tempora »… mais toujours les mêmes « mores »


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« Louis. L’échappée belle » de Yann Tanguy


Et si Louis XVI n’avait pas été guillotiné le 21 janvier 1793, mais condamné à l’exil ? C’est cette uchronie qu’imagine et raconte Yann Tanguy dans Louis. L’échappée belle (éditions Mutine, 2023). Mais attention, il ne s’agit pas de réhabiliter la monarchie sur le thème du « c’était mieux avant », ni d’entamer une plaidoirie royaliste. Au contraire, il n’est pas – ou peu – question de politique française et révolutionnaire dans ce court roman. En fait, ce que découvre Louis banni de France, c’est tout simplement la liberté…

Lire la suite sur Critica.

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« Ce cher et vieux pays » de Pascal Ory


La seule « exception » dont il est habituellement question dans le débat public français est « l’exception culturelle ». Dans son essai, Ce cher et vieux pays (Tracts Gallimard, 2023), Pascal Ory nous invite à découvrir une autre « exception », politique et hexagonale : « la démocratie autoritaire » qui se définit par « une droite radicale dans un style de gauche radicale », avec un pouvoir central et vertical. En effet, « dans un régime parlementaire digne de ce nom le premier rapport pèse en faveur du chef du gouvernement, le second en faveur du législatif », donc « le chef de l’État est un acteur faible dans sa dialectique avec le gouvernement et le gouvernement un acteur faible dans sa dialectique avec le parlement ». Mais la France est à l’opposé, avec chef de l’État qui dispose de larges pouvoirs et d’une légitimité renforcée par le suffrage universel direct dans une circonscription unique !

Lire la suite de l’article de Marc Gauchée sur le blog de Critica

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11ᵉ Prix « Papiers nickelés », j’y étais!


Le prix Papiers nickelés, décerné par la revue éponyme, qui récompense chaque année le meilleur travail sur le dessin imprimé (BD, illustration, dessin de presse, affiche, graphisme, estampe, imagerie) a été décerné samedi 25 novembre 2023.

Le jury était composé de membres de l’association Papiers nickelés : Nathalie  Chateau-Vigneron, Céline Dumet, Yves Frémion, Stéphane Grobost et Gilles Ratier. Pour l’année 2023, le jury a donc attribué le 11ème prix Papiers Nickelés au:

LIVRE DE QUENTIN BLAKE de Jenny Uglow (éditions Gallimard)

L’autrice n’ayant pu faire le déplacement depuis le Royaume-Uni, c’est son éditrice, Émilie Nief, qui a réceptionné le prix. La collection complète de la revue (78 numéros!) sera envoyée à la lauréate par la poste.

Au dernier tour, ont également obtenu des voix : Schuiten au-delà des albums, l’enquête d’un collectionneur de Michel Ballieu (PLG) et Le mystère Paul Cuvelier de Philippe Goddin (Impressions nouvelles).

La biographie très illustrée de Quentin Blake est à la fois une rétrospective sur l’œuvre de ce géant de l’illustration enfantine et un essai écrit par sa grande spécialiste anglaise. Beaucoup d’inédits et une belle réalisation.

Jenny Uglow est une des plus célèbres biographes anglaises. Née en 1947, elle est éditrice, et critique dans de nombreux supports. En dehors de biographies de William Hogarth, Thomas Bewswick ou Edward Lear (pour ne citer que celles concernant notre domaine), elle a compilé un dictionnaire des biographies de femmes importantes. Elle a reçu de nombreux prix et participe à des organismes professionnels. Elle vit à Canterbury en famille.

Cet hommage au grand Quentin Blake (91 ans et toujours crayon en main), maître absolu de l’illustration jeunesse (pas seulement dans son pays) a été traduit en français par Marie Ollier, elle-même autrice-illustratrice pour la jeunesse. Les livres de Quentin Blake sont pour l’essentiel traduits en français chez Gallimard. Ces prix ont été décernés le 25 novembre au 100 ECS (100 rue de Charenton, Paris XII°) devant une foule de contributeurs, d’amis et de lecteurs.

(Communiqué de Papier nickelés)

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Spécial copinage: vous avez lu « La Revue écossaise »?


L’équipe de La Revue écossaise nous a fait parvenir le message suivant :

« Bonjour à toutes et tous,

Ah, les fêtes approchent, et avec elles, l’excitation de la saison, les lumières chatoyantes, les « alors, tu fais quoi pour les fêtes?! ». Entre la recherche frénétique de cadeaux et bien sûr, la voix entêtante de Mariah Carey qui grésille dans les hauts-parleurs du supermarché, vous ne savez plus où donner de la tête. Ne cherchez plus : offrez à vos proches une tranche d’Écosse avec La Revue écossaise! (…)

Passez commande sur notre site internet (…) pour recevoir vos exemplaires à temps pour les festivités de fin d’année. Date limite des commandes pour une réception à Noël : vendredi 8 décembre. C’est ici !

Merci pour votre soutien continu. Nous sommes impatients de ( …) contribuer à rendre vos fêtes aussi écossaises que mémorables ! ».

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Rendez-vous pour le 11ᵉ prix « Papiers Nickelés » !


Le 11ᵉ prix PAPIERS NICKELÉS du meilleur ouvrage sur l’image populaire (BD, illustration, dessin de presse, affiche, estampe et imagerie) sera décerné le

25 novembre 2023 à 19 h 30 au 100 rue de Charenton, Paris 12ᵉ

Le jury est constitué de membres de l’association CIP-Papiers Nickelés. Après une rude sélection, les livres finalistes sont:

ABBATE FrederikaAnne Van Der Linden, cavalière de la tempêteWhite rabbit
BAILLIEU MichelSchuiten au-delà des albums, l’enquête d’un collectionneurPlg
CASSIAU-HORIE Christophe & MEUNIER ChristopheLa bande dessinée en Afrique à l’époque colonialeL’Harmattan
DAHAN Léopold & GUILBERT XavierA corps perdus, Ryȏchi IkegamiFIBD
DOIZY GuillaumeDessin de presse et démocratie, de Daumier aux réseaux sociauxL’Echelle du temple
GARCIN Jean-PierreDictionnaire commenté des illustrateurs de couvertures du Livre de pochePintogabi
GODDIN Philippe & MERGEAY MartineLe mystère Paul Cuvelier, un artiste sans concessions révélé par sa correspondanceImpr. Nouvelles
HENDRICKX MarcM. Tillieux, de la mer à la gloire à travers les bullesAge d’or
PASAMONIK Didier & coll.‘’Spirou’’ dans la tourmente de la ShoahDupuis
PROKÛPEK Tomàs & KÖHINEK PavelLa bande dessinée tchèque contemporaineSoBD
UGLOW JennyLe livre de Quentin BlakeGallimard
WLASSIKOFF MichelMarcel Jacno, graphiste et typographeActes-Sud

Pour mémoire, l’année dernière, le prix a été attribué à:

2022 : Claire Barel-Moisan & Matthieu Letourneux + coll. (Laurent Bazin, Amélie Chabrier,             Yves Citton, Sandrine Doré, Laurent Gerbier, Carine Goutaland, Claudine Grossir, Caroline Grubbs, Dominique Lacaze, Francis Marcoin, Heinrich Raatschen, Valérie Stiénon, Bertrand Tillier, Jean-Claude Viche, Philippe Willems)  »Albert Robida, de la satire à l’anticipation » (Impressions nouvelles).

Le(s) lauréat(s) recevra(ont) la collection complète de Papiers Nickelés soit 78 numéros.

Nous vous attendons nombreux autour d’un verre

 Site internet : https://papiersnickeles.fr/ et contact : yves.fremion@gmail.com

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Au grand homme, l’iconographie reconnaissante


L’Obs n°3075 du 7 septembre 2023 consacre sa une à Julia Cagé et Thomas Piketty à l’occasion de la parution de leur ouvrage, Une histoire du conflit politique. Élections et inégalités sociales en France, 1789-2022 (Seuil, 2023). L’auteur de l’entretien de plusieurs pages, Pascal Riché, donne donc la parole à la chercheuse comme au chercheur, ils se partagent aussi les citations d’intertitres, bref le texte est équilibré entre les deux économistes.

Il n’en est pas de même pour les photographies de Cyril Zannettacci et présentées en illustration qui laissent penser que les choix iconographiques sont toujours emprunts d’un machisme du siècle dernier…

Déjà le cliché de une interpelle : aurait-il été le même si les auteurs avaient été deux hommes ? L’un aurait-il été saisi le bras posé sur l’épaule de l’autre ? On peut en douter. Deux photographies retenues pour illustrer l’entretien confirment que notre doute est légitime.

Il suffit de comparer celles de chaque économiste en pleine démonstration (pages 25 et 28). Il y a certes des points communs : sur les deux clichés, l’économiste qui parle fait des mouvements de bras pour appuyer sa démonstration et est flou puisque la mise au point est faite sur l’autre économiste qui l’écoute.

Côté différence, on remarquera que lorsque l’homme parle, la femme le regarde attentive et cadrée légèrement en contre bas. Alors que lorsque la femme parle, l’homme, quasiment à sa hauteur, ne la regarde pas, il a le regard dans le vide et porte sa main sur la bouche dans un geste qui pourrait plus relever du dubitatif que de l’approbation. À L’Obs, ce sont Mars et Vénus qui font les choix iconographiques ?

Joe Gillis

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Quand l’imagination s’empare du secret du Loch Ness


1994 est une année bien triste pour les traqueurs de monstres. En effet, c’est cette année-là que le médecin Robert Kenneth Wilson a avoué, avant de mourir, que la célèbre photographie qu’il avait prise du monstre du Loch Ness soixante ans plus tôt, n’était, en fait, qu’un montage. Il avait réalisé cette supercherie en assemblant une fausse tête de monstre sur un mini-sous-marin. Nouvelle déconvenue en 2016. C’est l’année où une exploration des fonds du mystérieux Loch détecte une forme rappelant celle du monstre. Enfin ! Toutes celles et tous ceux qui croient en l’existence de la créature allaient disposer d’une preuve irréfutable… Patatras, ce n’était que…

Lire la suite de l’article de Marc Gauchée dans le n°2 de La Revue écossaise (uniquement disponible sur papier)

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Un inédit Germaine Bouret : l’intégrale des couvertures de la revue Jean-Pierre


Les images de couvertures légendaires de Germaine Bouret, star de la carte postale d’enfants heureux, n’avaient jamais été réunies!

Après bientôt 20 ans de bons et loyaux services en faveur du dessin imprimé et de l’image populaire, Papiers Nickelés revient à l’édition. A l’occasion de sa fête-anniversaire notre revue va éditer le recueil intégral des superbes couvertures du magazine Jean-Pierre par Germaine Bouret, en 1938-1939 (et 1954). Ces images légendaires par une des illustratrices les plus collectionnées en France n’ont jamais été réunies jusqu’ici. Spécialiste de l’enfance heureuse et indépendante des adultes, Germaine Bouret (1908-1953) est la star n°1 de la carte postale et ses lithographies populaires étaient sur tous les murs des chambres de nos parents ou grands-parents ; elle connaît depuis une vingtaine d’années un regain incroyable et ses ventes aux enchères sont très courues. Son travail reste à réunir, ce que cet album esquisse.

Cet ouvrage, dont son biographe, Yves Frémion, a réalisé la préface et l’appareil critique, initie la ligne des éditions de raretés à venir : soit des inédits en livre, soit des recueils de dessins introuvables, soit des rééditions de curiosités, voire des recherches parues dans la revue mais augmentées et complétées. Ce qui est en parfaite adéquation avec le contenu de Papiers Nickelés.

Pour éditer cet ouvrage entièrement en couleur, nous lançons donc un crowdfunding auprès des passionnés, des collectionneurs et des curieux. 

Nous remercions les adhérents, abonnés, collaborateurs, amis qui ont offert des dessins originaux ou des livres pour compléter les récompenses destinées aux contributeurs. C’est par tous ces efforts assemblés que ces éditions viendront développer le travail de Papiers Nickelés pour l’élaboration d’une véritable histoire de l’imagerie populaire. Que les dieux de la culture soient avec eux !

Pour participer au projet, c’est là, sur helloasso.com!

Papiers Nickelés
la revue de l’image populaire
site : papiersnickeles.fr

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Mais… marche pas sur mes lacets!


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Des jeunes, des vacances et des affiches dessinées (1976-1987)


En parallèle du succès du film américain Lâche-moi les baskets (The Pom Pom Girls de Joseph Ruben, 1976) mettant en scène une jeunesse mixte, libérée sexuellement et rebelle – film qui réussit à faire près de 3 millions d’entrées en France -, les réalisateurs hexagonaux développent leurs propres versions avec des films de jeunes décontractés et en vacances. L’une des particularités de ces films est que leur affiche est dessinée…

Lire la suite de l’article de Marc Gauchée dans le n°78 de Papiers Nickelés, la revue de l’image populaire (uniquement disponible sur papier).

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Ils y pensent… et pas seulement en nous rasant


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Pour que la lumière revienne et que le film ne soit pas terminé…


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Cette année, l’été indien sera à Locmariaquer


Pour le festival « Lok’en bulles« !

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Sur Jane Birkin, extrait de « Voir des Marilyn partout » (à paraître avec des illustrations de Thaïs Desgeorge)


Jane Birkin dans Top à Gainsbourg-Birkin d’André Flédérick, 1974

Dans un décor d’arrière-cour urbaine américaine fait de murs en briques et d’escaliers en fer, la télévision diffuse le 4 mai 1974 Top a Gainsbourg-Birkin, un spectacle de Maritie et Gilbert Carpentier, réalisé par André Flédérick. Le show s’organise avec, de temps en temps, des retours en régie, la voix du réalisateur donnant des ordres comme « Envoie le play back » et les numéros se succèdent.

Parmi eux, Jane Birkin arrive sur une passerelle en hauteur, habillée de la robe blanche marilynesque et affublée d’une poitrine visiblement très augmentée. Il n’y a pas de vent donc c’est Jane Birkin qui soulève elle-même sa robe. Elle rejoint Serge Gainsbourg et Jacques Dutronc déguisés en GI. Les trois interprètent une chanson inédite Les beaux lolos de Lola où Jane Birkin affirme « Je plais aux GI » et les deux autres répondent successivement : « Ah quels beaux lolos », « Que c’est beaux, Lola », « As-tu vu, Lulu ? », avant de reprendre en chœur : « Les deux beaux lolos de Lola ! »

La « barnumisation » du buste féminin et « le règne de la mamelle ʺhippopo-tamiformeʺ » (1) date bien, au cinéma, des années 1950. Marilyn Monroe qui incarnait souvent des personnages d’idiote aux gros seins, eut même droit à sa propre caricature avec les personnages interprétés par Jayne Mansfield, encore plus idiote à l’écran et avec des seins encore plus gros (2).

À la fin de la chanson, les deux hommes font éclater les deux ballons de la fausse poitrine de Jane Birkin, la ramenant aux proportions de l’autre chanson, Di Doo Dah (1973) : « Les autres filles ont de beaux nichons/ Et moi je reste aussi plate qu’un garçon/ Que c’est con. » Jane Birkin n’en finira pourtant pas de rendre hommage à Marilyn Monroe : avec les titres Norma Jean Baker et Baby alone in Babylone (1983) ou dans le film d’Agnès Varda Jane B. par Agnès V. (1988).

Marc Gauchée


1.Jean Boullet, Le Symbolisme sexuel, éditions Jean-Jacques Pauvert, 1961.
2.Marc Gauchée, Mylène Demongeot et la « Barnumisation » des actrices des années 1950, cinethinktank.wordpress.com, 18 juin 2019.

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L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud, dans les t-shirts, dans les maillots?


C’est la 35e édition des « GamBerges de la Dourbie »
(au hameau du Tayrac, commune de St Jean du Bruel, en plus, trop facile, le parcours est fléché à partir du village) et c’est les 8 & 9 août 2023

Et le thème de cette année est : « Un brin de fraîcheur »

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Et toujours sur le métier…


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Spécial copinage : ne ratez pas le n°2 de « La Revue écossaise »


(Et pas seulement parce que j’y tiens une chronique sur les thèmes écossais dans la pop culture…)

Sa rédaction nous informe : « Si vous êtes passionné par la culture écossaise, que vous cherchez une destination de voyage ou que vous voulez simplement vous évader en découvrant de nouvelles idées, ne manquez pas le deuxième tome de ʺLa Revue écossaiseʺ ! Cette revue indépendante et originale vous plonge dans l’univers diversifié et riche de l’Écosse ».

« ʺLa Revue écossaiseʺ a été créée en 2022 par une équipe de Français installés en Écosse et amoureux de ce pays. Depuis plus d’un an, cette revue indépendante et originale vous propose des articles de qualité sur une grande variété de sujets : histoire, littérature, voyages, cinéma, danse, etc. Le tout est agrémenté de magnifiques photos et illustrations qui vous transportent directement en Écosse ».

« Le 2ème tome de ʺLa Revue écossaiseʺ est consacré à « L’Écosse laboratoire » pour explorer toutes les innovations scientifiques, littéraires, sociales qui sont nées et continuent de naitre en Écosse. Vous pourrez donc trouver dans ce numéro des articles sur les grands penseurs de l’Écosse d’hier et de demain, comment la révolution industrielle a bouleversé le travail et l’éducation, la modernité du traditionnel tartan écossais ou encore la beauté des paysages de ce pays au gré des petites lignes ferroviaires qui maillent encore le territoire ».

« Actuellement en campagne de financement participatif sur KissKissBankBank, ʺLa Revue écossaiseʺ a besoin de votre soutien pour continuer à exister. En soutenant ce projet, vous pouvez non seulement découvrir cette revue unique en son genre, mais également contribuer à la promotion de la culture écossaise et au maintien des liens qui existent entre la France et ce pays depuis la signature de la Auld Alliance ».

P.S. (perso) : après avoir consacré un article dans le 1er numéro au film La Martienne diabolique de David McDonald (1954), pour le n°2, je m’intéresse à la bande-dessinée Hypocrite et le monstre du Loch Ness de Jean-Claude Forest (1971).

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Blog en pause…


Bonjour,

Ce blog se met en pause quant à son rythme hebdomadaire de publications, elles y seront donc plus irrégulières… mais continuerons.

Merci de votre fidélité.

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Société de consommation


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« Que l’aube devienne supportable » de Marie-Thérèse Mutin


Le titre de l’ouvrage de Marie-Thérèse Mutin, Que l’aube devienne supportable  (éditions Mutine, 2023), est le dernier vers de la chanson de Catherine Ribeiro: La nuit de errants (1980). Ce choix témoigne que ce livre s’inscrive seulement en partie dans la lignée de ses écrits politiques précédents dont, par exemple, Une lente agonie.  

Lire la suite sur le blog Critica.

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La répression peuplant le guide


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Comment l’imaginaire pornographique nourrit les fantasmes d’une époque


Dans leur ouvrage sur Marilyn Jess, (1), les auteurs rappellent les collaborations de l’actrice X avec Hara-Kiri à travers des couvertures et des romans-photos. Le recours à une actrice de films pornographiques permettait au magazine de disposer de modèles pour ses mises en scène régulières de nus féminins.

Mais les liens entre la scène pornographique et Hara-Kiri ne se limitaient pas à puiser dans la réserve de jolies filles disposées à poser nues. Ils reflétaient aussi la proximité voire une identité de fantasmes. Et c’est ainsi qu’Attention fillettes ! de Gérard Kikoïne, sorti sur les écrans en 1982, a pu servir de source d’inspiration, non seulement pour la dernière comédie « nudie » de Max Pécas, On se calme et on boit frais à Saint-Tropez (2), mais également pour Hara-Kiri.

En effet, dans la première scène d’Attention fillette !, une petite équipe de tournage filme une fellation prodiguée à Dominique Saint-Clair par Catherine Ménard dont seule la tête dépasse du sable. D’après le conseil du producteur Francis Mischkind, il faudrait toujours commencer par une scène de cul mémorable, « dans un souci de cohérence, il ne faut pas que le spectateur ait l’impression de s’être trompé de salle ». Gérard Kikoïne aurait eu deux sources d’inspiration : Divorce à l’italienne de Pietro Germi (1961) où une femme bronze enterrée dans le sable et Viva la muerte de Fernando Arrabal (1971) où des Franquistes enterrent jusqu’au cou un opposant puis le font tuer par des chevaux au galop (3). Or le numéro d’Hara Kiri de septembre 1983 reprend la même mise en scène en évoquant la tristesse de la « suceuse de sables » devant les plages désertées.

Peut-être que la rédaction d’Hara Kiri a eu écho du récit fait par Gérard Kikoïne. Le réalisateur se rappelle qu’après avoir tourné cette scène d’ouverture, Cathy Ménard a été « oubliée » enterrée sur la plage « sous un soleil de plomb ». « Pardon Catherine » ajoute-t-il (4). Les dialogues qui accompagnent la scène de la plage, « Je vais te faire reluire les molaires », viennent confirmer ce qu’écrit Gilles Esposito sur le film de 1982 :  « pour les sociologues du futur, une parfaite image du mauvais goût des années 80 » (5). Quel que soit le qualificatif, « mauvais goût » pour le film pornographique, « navet » pour le film érotico-humoristique (6) ou « bête et méchant » pour le magazine, force est de constater l’unité d’inspiration de l’époque, classement X ou pas.

Franck Poupard

_________________

1. Cédric GrandGuillot, Guillaume Le Disez et Christian Valor, Marilyn Jess, les films de culte, Pulse Video, 2022.
2. Lire : Marc Gauchée, « [Comme un écho] De Karine en hard à Juliette en soft », cinethinktank.wordpress.com, 12 juin 2018.
3. Cédric GrandGuillot, op. cit.
4. Gérard Kikoïne, Kikobook, édition de L’Oeil, 2016.
5. Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques de longs métrages en 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.
6. Michel Guillerm,Max Pécas, le roi du navet, documentaire, 2013.

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